Les différents formats d’image numérique: RAW, JPEG, PNG, TIFF, PSD

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3 réponses

  1. Sagorteb dit :

    Bonjour,
    Je ne comprends pas ce que vous entendez par format matriciel ou pour être précis je ne comprends pas en quoi un RAW n’en serait pas un.
    Si je ne me trompe le format matriciel veut dire que l’image est représenté par un ensemble de points, ce qui s’oppose au format vectoriel (obtenu par des logiciels style Illustrator). Le format brut du capteur n’est-il pas aussi un ensemble de points ; chacun d’eux correspondants aux cellules du capteur ?

    • mm marie dit :

      Bonjour! en effet ça peut prêter à confusion en opposition à vectoriel, mais le « format matriciel » (« raster format ») est utilisé pour les matrices RGB, c’est-à-dire une matrice de points où chaque point est un pixel, sous forme de triplet rouge-vert-bleu . Bien qu’en effet les données du capteur dans les fichiers RAW soient également des ensemble de « points », ce ne sont pas les mêmes points, ce ne sont pas des pixels RGB mais ce sont des mosaiques de Bayer.

      La mosaique de Bayer n’est pas une carte directe des pixels de l’image mais l’information analogique de photosites indépendants du capteur. En fait on peut dire qu’ il n’y a pas encore d’image et de pixels dans le RAW… Pour reconstituer l’image en « vrais pixels » à partir de la mosaique de Bayer il faut un algorithme qui effectue une interpolation en utilisant en général l’information de 9 photosites adjacents, on appelle ça « dématriçage » (donc on a bien une matrice au départ ) et qui ne peut être fait que par des programmes spécifiques. Le capteur est constitué de photosites monochromes, qui sont plus sensibles soit au rouge, vert ou bleu , mais d’une part il y a deux fois plus de verts que de rouges et bleus, et d’autre part quatre photosites ne suffisent pas pour reconsituter un pixel, d’où l’interpolation.

      Les programmes de conversion du RAW en matrices RGB le feront chacun à leur manière, et c’est sur cette conversion qu on peut jouer pour améliorer l’image finale, par exemple dans Capture one, avec plus de liberté qu’en jouant sur une « image RGB ». La sortie de la conversion, ce sont les « formats d’images matriciels » qui sont des formats d’images, en pixels RGB, comme le jpeg…

      Un peu casse tête et effectivement discutable donc d’utiliser « matriciel » pour le format final alors qu’on a aussi une matrice au départ et qu’on « dématrice »… mais le « format matriciel » est normalement réservé par convention à ces formats de sortie RGB.

    • mm marie dit :

      Et pour encore compliquer l’affaire, parfois la cellule est appelée pixel aussi 🙂

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