Carnet de voyage: Ile Maurice
Je rentre juste d’un peu plus de deux semaines à l’Ile Maurice.
Maurice la belle, Maurice la bleue.
J’étais en visite chez une de mes meilleures amies, qui a la chance d’habiter là pour un an.
Deux semaines magnifiques, remplies de bleu, de lumière, de belles rencontres, de repos et d’action, d’apprentissage culturel aussi.
Tout d’abord l’ile Maurice est petite mais très variée. L’océan indien y est magnifique, avec une barrière de corail qui protège l’ile sur presque tout son pourtour, formant un lagon aux eaux turquoises transparentes, chaudes. L’intérieur offre des randonnées très belles aussi. Voisine de l’Ile de la Réunion, l’ile Maurice est pourtant complètement différente, tant au niveau topographique que culturel. La Réunion est une montagne dans l’eau, l’ile Maurice un volcan beaucoup plus vieux donc déjà bien applati qui culmine à 823 mètres , avec un grand plateau intérieur.
Maurice est multi culturelle, avec une dominante indo-mauricienne, donc des mauriciens d’origine indienne, l’hindouisme y est donc très présent. Chaque groupe ethnique a sa culture d’origine très marquée, avec comme langue commune le créole, et ensuite le français et l’anglais.
J’y logeais sur la côte Ouest, à Grande Rivière Noire, zone prisée des expats mais qui reste pour l’instant relativement authentique. Mais l’ile Maurice évolue très vite, avec beaucoup de projets de constructions résidentielles et de shopping centers en cours.. espérons que ces projets ne vont pas défigurer l’ile !
Depuis Grande Rivière Noire, on peut faire énormément de choses. C’est proche de Chamarel avec sa cascade et la terre des sept couleurs.
Deux randonnées sont accessibles depuis l’entrée du parc national de Grande Rivière Noire, une qui longe une rivière jusqu’à une cascade, l’autre (Macchabée trail) qui permet d’avoir une belle vue sur la vallée et le littoral, mais que je pense qu’il est recommandé de commencer dans l’autre sens pour la descendre et pas la monter (sauf si ona le gout de l’entrainement bien sûr).
Encore dans les randonnées, hors du parc national il y a les 7 cascades (ou Tamarin falls), qu’on peut faire en randonnée ou canyoning, pour l’un comme pour l’autre je recommande chaudement Quiv de Vertical World , pour son humour et son professionalisme (il est aussi sauveteur de montagne).
Grande Rivière Noire c’est aussi proche du Morne, site magnifique classé, idéal pour profiter de la plage ou apprendre à le kitesurf. J’arrivais en pensant trouver des vagues à Tamarin pour surfer (la baie de Tamarin étant très connue pour ses rouleaux) mais j’ai compris en arrivant que ce n’était pas du tout la saison en novembre, donc faute de surf j’y ai commencé le kitesurf, avec l’équipe de Son of Kite.
Enfin c’est aussi la sortie de Dolswim, une des équipes qui organise des sorties vers les dauphins les plus respectueuses, la nage avec les dauphins étant devenue un problème puisque des dauphins sont blessés par les bateaux qui les abordent de front. Avec Dolswim, on respecte les dauphins,deux personnes dans l’eau à la fois. J’ai été émerveillée par ces quelques minutes passées dans l’eau avec un groupe de dauphins qui nageait autour de moi.
Niveau transport, la première semaine je me suis débrouillée avec les bus et les taxis. Les bus sont une belle expérience, vieux tacots charmants, avec un controleur qui vous fait payer en fonction de votre trajet. Ils passent très régulièrement mais malheureusement s’arrêtent vers 18h30 et ne vont pas partout (par exemple pas jusqu’au lagon du Morne pour le kite). J’ai trouvé les taxis relativement chers, bien que je pense que je me sois fait rouler 🙂 . La deuxième semaine j’ai loué une petite voiture, 25 euros la journée (1000 roupies ) , possible de trouver 800 par jour si on s’y prend un peu plus tot que moi (j’ai reservé la veille, la saison haute commençait). Attention conduite à gauche et pas mal de moments où on se retrouve avec des bus face à soi qui sont en dépassement dans des endroits où ils n’ont pas de visibilité. Prudence donc !
La route du Sud, du Morne à Souillac est vriament belle, belles plages bleues et puis côte plus sauvage et rocheuse. Au delà on peut remonter vers Mahébourg, que j’ai vu malheureusement beaucoup trop vite.
Dans le centre de l’ile, vivent les « vrais mauriciens ». J’ai eu la chance de loger à Curepipe et Vacoas par couchsurfing. C’est pas très beau, c’est trop peuplé, mais c’est là que j’ai vraiment touché plus à la réalité de la vie mauricienne. J’y ai aussi fait des super bons amis.
Superbes photos!
Quelles inquiétudes écologiques avez vous eu? Les construction des projets immobiliers?
Voici donc un Excellent contenu, Parfaitement passionnant .j’ai enormément aimé et n’hésiterai jamais à le partager,c’est pas mal du tout Mai Tranberg !
Magnifiques photos !
J’ai déjà passé quelques semaines en famille là-bas, et je suis tout à fait convaincue que ces instants étaient l’un des meilleurs de ma vie. Heureuse que vous avez pu en profiter.